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J'avoue que c'est bon de se barrer à la mer ou à la campagne |
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Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t'accompagne |
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Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques |
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Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique |
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Est-ce que t'as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt |
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Est-ce que t'as déjà marché pieds nus dans l'herbe haute, je voudrais |
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Surtout pas représenter l'écolo relou à 4 centimes |
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Mais la nature nourrit l'homme et rien que pour ça faut qu'on l'estime |
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Donc la nature je la respecte, c'est peut-être pour ça que j'écris en vers |
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Mais c'est tout sauf mon ambiance, j'appartiens à un autre univers |
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Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile |
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Là où les apparts s'empilent, je suis enfant de la ville |
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Je sens le coeur de la ville qui cogne dans ma poitrine |
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J'entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime |
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D'aimer le murmure de la rue et l'odeur de l'essence |
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J'ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens |
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Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
[00:57.43] |
J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
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J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
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Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |
[01:05.79] |
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
[01:08.36] |
J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
[01:11.09] |
J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
[01:14.02] |
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |
[01:17.30] |
Je trempe ma plume dans l'asphalte, il est peut-être pas trop tard |
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Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs |
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Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent |
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Je ressens ça à chaque heure et jusqu'au bout de mes phalanges |
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Je dis pas que le béton c'est beau, je dis que le béton c'est brut |
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Ca sent le vrai, l'authentique, peut-être que c'est ça le truc |
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Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s'y reflètent nos vies |
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Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu'ici |
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Difficile de traduire ce caractère d'urgence |
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Qui se dégage et qu'on vit comme une accoutumance |
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Besoin de cette agitation qui nous est bien familière |
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Je t'offre une invitation pour cette grande fourmilière |
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J'suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain |
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Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain |
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J'ai l'amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent |
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Comme à l'angle de Broadway et de la 42ème rue |
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Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
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J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
[02:05.68] |
J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
[02:08.47] |
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |
[02:11.23] |
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
[02:13.91] |
J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
[02:16.56] |
J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
[02:19.32] |
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |
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Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y'a plein de monde sur les quais |
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Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais |
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Pourtant j'ai bien conscience qu'il faut être sacrément taré |
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Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés |
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Mais j'ai des explications, y'a tout mon passé dans ce bordel |
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Et face à cette folie, j'embarque mon futur à bord d'elle |
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A bord de cette pagaille qui m'égaye depuis toujours |
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C'est beau une ville la nuit, c'est chaud une ville le jour |
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Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance |
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Je me ballade au ralenti et je souris à la chance |
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D'être ce que je suis, d'être serein, d'éviter les coups de surin |
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D'être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin |
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Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque |
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Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot |
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Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d'espoir |
[03:03.02] |
Je suis un enfant de la ville, ce n'est que le début de l'histoire |
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Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
[03:08.26] |
J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
[03:10.93] |
J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
[03:13.69] |
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |
[03:16.66] |
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit |
[03:19.30] |
J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris |
[03:21.89] |
J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages |
[03:24.62] |
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages |